L’INMAA sur le Parc Industriel de la CFCIM de Bouskoura : une success story de la transformation.
Le terme « Lean » est apparu pour la première fois dans le livre « The machine that changes the world » de James. P. Womack et Daniel T. Jones, paru en automne 1990. Les auteurs reconnaissent avoir observé de nombreuses techniques de production à travers le monde et dans de multiples secteurs. Toyota y était reconnue comme pionnier. Le système de production des usines Toyota, dès les années 50 au Japon, est emblématique de ce qu’on appellera plus tard le « lean manufacturing ». Pour résumer, le lean manufacturing consiste en une approche de la production sans gaspillage dans les processus : pas de production et de stocks excessifs, pas de déchets, de sous-utilisation des compétences, pas de mouvements et de déplacements inutiles, ni d’étapes de production sans valeur ajoutée. Ce système s’est fait principalement connaître hors du Japon lors de la crise pétrolière de 1973. Alors que ses concurrents mondiaux étaient durement touchés par la crise, la marque japonaise montrait sa supériorité et sa résilience et poursuivait son ascension. La démarche lean crée des processus qui nécessitent moins d’efforts humains, moins d’espace, moins de capital et moins de temps de création et de fabrication, pour rendre les produits et services moins chers et avec moins de défauts en comparaison avec les organisations traditionnelles. En 1990, le Massachusetts Institute of Technology ou MIT, une référence mondiale dans les domaines de la recherche en science et technologie révèle dans l’une de ses études qu’il faut moins d’heures de travail pour fabriquer une Lexus de A à Z que pour retoucher les défauts de fabrication des voitures allemandes. Le Lean manufacturing est né.